Les MusiKroniQues -- Troy
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JSleeppers-cut off...( wet music/m10 )
éh bien, ça faisait longtemps qu’on avait pas eu de nouvelles des bordelais de Sleeppers... parcequ’il faut bien dire qu’ils nous ont bien souvent mis des claques sur scène, et sur disques : le dernier ep ‘adrenalien’ & l’album ‘ subconscious nocturnal activity ‘ nous avaient bien soufflé... & c’est reparti, mais plus chez vicious circle..c’est pas grave, ils n’ont pas perdu en puissance : le son est gros (prod fred norguet ), les compos énormes..les Sleeppers, sont toujours proches du metal lourd, avec toujours des passages un peu noise et..surtout, une bonne dose de finesse, qui ne fait pas trop de mal dans le style. Alors là, avec cet album, ça vole haut... tellement haut que tu les vois même plus !
J mascis & the fog- more light ( city slang )
moi, j’suis bien content de le voir revenir celui-là, moi, j’l’adore de toute façon... d’ailleurs, j’ai toujours bien aimé les mecs qui réussissent toujours à faire la même chôse, quoi qu’il arrive... là, c’est réussi ! Pour ceux qui ne sauraient pas, ce gars-là, c’était le guitariste chanteur ( & des fois batteur, voir même bassiste ) de Dinosaur Jr. Donc je disais, là c’est réussi, car pour faire la même chôse il est très fort... c’est simple, le nouvel album solo de J mascis, il ressemble vraiment au dernier album de Dinosaur Jr, c’est vraiment pareil et c’est toujours excellent, haut en mélodies et très mélancolique, mais rock quand même... bon y’a un peu du piano de temps en temps... je suis tellement fan que j’ai aussi acheté le maxi avec un titre inédit, il est trop bien... ce bon gars il est passé à Paris en novembre, j’ai hésité et puis j’ai laissé tombé..mais, en lisant son interview dans le dernier Abus dangereux ( très bonne interview d’ailleurs ) , j’ai appris que le bassiste de la tournée était Mike Watt, notamment ex-bassiste des Minutemen et accessoirement légende vivante, là, j’ai même plus envie d’écrire..c’est dégeulassse... c’est quand même mal foutu la vie, hein ?
Envy- angel’s curse whispered in the edge of despair- (hg fact)
alors là, c’est pas tous les jours qu’on a la chance de chroniquer un disque pareil. Le chant est litteralement hurlé ( tendance ‘screamo’ si vous préferez) et ça fout des frissons partout. certains ont tentés la comparaison avec undone ou ananda (bien vu, le chanteur se déclare fan de la ‘french old school’) c’est effectivement brut de décoffrage mais en même temps difficile de les taxer d’indécrottables bourrins, tant la sensibilité du groupe affleure en permanence... les paroles sont assez belles et poétiques à ce que j’ai cru comprendre (mais non je ne parle pas japonais, le label a eu la bonne idée de traduire les textes en anglais) mais l’essentiel est que la mayonnaise prenne bien : les guitares viennent épauler le cri permanent et quelques changements de ryhtmes bienvenus estompent un sentiment de monotonie à peine installé . il ne me reste qu’à ajouter que pour 60 balles et 30 minutes de zic, ces japonise ne se foutent vraiment pas de notre geule et que vous savez evidemment ce qu’il vous reste à faire . pour les boulimiques, un split est sorti le gorpe ricain this machine kills et toujours sur le label japonais hg fact, le nouveau 3 titres du groupe the eyes of final proof. On n’a pas écouté mais on n’en a que des bons sons de cloches... .ps :excellente interview dans kerosene 10... ...J
Yage- 3.17 october 1984 (nova rec)
encore faché avec les allemands depuis la finale perdue de 1982 ? il serait temps de passer l’éponge, votre rancune tenace va finir par vous jouer des tours. Après les excellents berlinois de monochrome, voici venu, toujours d’outre rhin, Yage. Un album au titre énigmatique ‘3.17 october 1984’ ( mais que s’est il passé cet automne là, ne me demandez pas, j’ai rien trouvé dans le livret, peut être une phase qualificative pour le mondial 86 ?) & à la très belle pochette avec notre belle orange bleue vue d’en haut... Yage alterne les plages de calme plat avec un chant à peine audible et les moments de déferlements intenses où les gratteux et le chanteur s’en donnent à coeur joie . le seul (petit) reproche qu’on pourrait faire à ce disque concerne d’ailleurs non pas la voix mais le chant un peu trop systématiquement braillé et qui gagnerait à être plus structuré, notamment au niveau des mélodies. Une fois ce léger bémol digéré, ce groupe devrait faire très mal car pour le reste c’est parfait !
Metroschifter-encapsulated (doghouse rec)
un album avec un concept plutôt inhabituel, puisque sur ce disque de Metroschifter, metroschifter ne joue pas ! ?..ce sont donc 13 groupes qui s’y sont collés en reprenant des morceaux composés pour l’occasion, pour un résultat très eclectique. Passons d’abord rapidement sur le cas mt rhoades & his lonesome wood band ainsi que sur celui de music group et leurs ballades 70’s qui m’ont légerement laissé de marbre... dans un registre mélodique (au sens large ) on retrouve donc cooler et the enkindels (pas mal, mais sans plus..) et surtout the get up kids ainsi que the promise ring qui, eux, s’en sortent à merveille et nous offrent deux superbes titres (mention spéciale pour le très pop 'you’re so unreal’ de Promise ring).elliott s’en sortent également pas mal et rye coalition nous proposent, comme à leur habitude, un ‘it’s not the way i feel anymore’ très ‘jesus lizardien’. Refused font dans la simplicité ( guitare acoustique/voix) assez efficace. La pop minimaliste de joan of arc est toujours aussi agréable... et le duo k.crabtree/j.nble (respectivement batteur et bassiste de shipping news et également membres des rachel’s) surprend avec un morceau très pop où le mélange basse batterie electro voix est d’une originalité et d’une beauté à toute épreuve. Mais la palme reviendra sans conteste aux fabuleux burning airlines qui nous gratifient d’un superbe ‘dear hilary’ où le chant de j.robbins est, comme d’habitude, magnifique.
Peaches-the teaches of peaches. (kitty-yo)
Après l’excellente prestation que cette canadienne à donné à Genève à l’usine lors du festival Hors-bords ( nous nous étions déplacés pour voir Firewater, qui ont fait un excellent concert, d’ailleurs.) il était évident qu’il fallait se procurer l’album & ça, le plus vite possible. C’est chôse faite & on est loin d’être déçus.. en effet, comparé à la furie & l’intensité du show (où elle était accompagnée du très looké 70’s, gen re hawaï police d’état, Gonzales) c’est beaucoup moins sexy & coléreux..mais ça reste très funky, dansant.. Il faut bien dire que sur le disque, Peaches se retrouve seule avec sa Groovebox, il faut un peu de temps pour s’habituer au son, mais les morceux restent très bons...elle nous avait montré ses talents de vocaliste, qui pouvait alterner des hurlements dignes du meilleur punk rock, et des lignes du niveau d’aretha Franklin... ici, elle est plus soft et des titres comme ‘fuck the pain away’ ou ‘set it off’ auraient mérité plus de pêche..mais les titres comme ‘rock show’ ou ‘hot rod’ sont au niveau du concert... sur la photo, elle a l’air calme et sérieuse, mais, en concert, c’est une toute autre histoire... grosse surprise, grosse claque..magique Peaches la fête, la danse, le show... c’est son truc... excellent ! fuck the pain away... ...s
Moloch Démo-cdr-5 titres.
Un superbe trio dijonnais, qui fait plaisir à découvrir sur scène comme sur cette démo... ils sont jeunes et ont l’avenir devant eux..le trio batterie basse guitare fonction ne super bien pour cette musique noise hardcore un peu jazzy, un coté assez free-punk lignée victims ou nomeansno, et un côté plus proche de badgewearer ou the ex... bref du bon groupe qu’on espère bientôt voir à lyon...
Grade-the embarrassing beginning (victory rec)
ça pour un début embarrassant..c’est plutôt correct, c’est tout simplement du hard rock... non, c’est bien métal dans le délire Indecision, mais sauf que des fois y’a des solos... tout ça extrait d’un split grade/believe épuisé... on retrouve à la fin des +/- inédits avec quelques versions démos, ‘panama’ la reprise de van halen, et quelques morceaux acoustiques ( triumph & tragedy, seamless) qui font bien ressentir le côté mélodique qu’ils ont adopté sur ‘ under the radar’, qui est top...
Bananas at the audience-(auto)
Ça y est... ils l’ont fait ...le premier album de nos lyonnais préférés est bel et bien sorti, 9 titres directement sorti de leur imaginaire et du studio pole nord... produit par fred norguet ( portobello bones, burning tralali tralala..).et c’est du bon boulot, super son, super prod, non vraiment, lui c’est un chef... pour le quintet, qui était peu prolifique, jusqu’à présent, ils ont peaufiné les morceaux, les ont travaillé, ça s’entend, les morceaux sont pêchus, bien foutus, le chant est nickel..pour le style, c’est toujours noise assez mélodique, post rock... mais surtout rock, en fait... parce que l’énergie prime pas mal sur ce disque... bien joué les gars... maintenant, va peut être falloir penser aux concerts...
Wei-ji ( sanjam rec)
après le 45 sur kérosene, voici le quatre titres des ex-6pack, exactement la même formation, sauf qu’ils ont enlevé la saturation... non, en fait, c’est plus que ça, ça reste toujours mélodique, mais la musique est peut-être plus posée, son clair, ça prend son temps en gardant la pêche..c’est super bien foutu dans le genre émo pop noise... 6pack était déjà allé loin au niveau de l’émotion, mais alors là, ça dépasse toutes nos esperances...avec en plus le violoncelle d’Hasmig kabu ki buddah sur deux morceaux..on en remet une couche... vivement l’album...
Karate-unsolved (southern rec)
quatrième album pour ce trio, qui s’inscrit plus ou moins dans la lignée du précédent ‘the bed is in the ocean’ avec quand même quelques changements, leur musique est encore plus calme qu’auparavent et le côté jazzy est d’autant plus présent. La voix est toujours aussi belle, mais elle se fait malheureusement un peu rare et laisse la place à des passages instru un peu longuets avec solo guitare... ce que je trouve particulièrement dommâge ... mais bon, ce ‘unsolved’ reste quand même un bon album de karate (même si c’est loin d’être le meilleur...) avec de très bons titres comme l’excellent ‘sever’ ou encore le très beau ‘the halo of the strange’
avail-one wrench (fat wreck chords)
depuis le temps que j’en entendais parler, je me suis enfin décidé à me procurer ce nouvel albumdeavail. & je ne suis vraiment pas déçu, car dans un registre punk/hc mélodique relativement classique, avail excele réellement. Quelle puissance et quelle énergie ! et ce n’est pas du seulement à la présence d’ed trask (ex-kepone) à la batterie, car tout y est. Leur musique me rappelle un peu celle ,de pegboy (surtout le chant entre mélodies et braillemnts à pleins poumons) mais en beaucoup plus punk. Un superbe album et une très bonne découverte, qui me donne envie de me jeter sur tous les autres albums (... et je crois qu’il y en a pas mal)